A l’époque, le Safari est une véritable épopée de plusieurs milliers de kilomètres sur des pistes détruites, inondées ou tout simplement inexistantes. Les concurrents doivent se contenter de berlines de série avec pour toute assistance des dons aigus pour le bricolage et l’improvisation. Le Safari, c’est plusieurs rallyes en un seul : des pistes roulantes au nord, une chaleur écrasante et un terrain cassant dans le sud, la boue glissante comme du verglas autour du Mont Kenya. Autant de pièges qui ont longtemps fait le jeu des pilotes locaux, souverains sur leur terrain. Pendant vingt ans, les « locaux » ont imposé leur loi au Safari accentuant davantage l’aspect impitoyable et mythique de l’épreuve.
En 1962, l’équipage Bernard Consten / Claude Le Guezec termine à la 5ème place de sa catégorie, en 4L bien sur !!